Qu’est-ce qu’un sinistre habitation ?

Qu’est-ce qu’un sinistre habitation ?

Souscrire un contrat d’assurance habitation peut être obligatoire, si vous êtes un locataire ou un copropriétaire par exemple. Il s’agit de protéger l’assuré lui-même, pour qu’il n’ait pas à prendre en charge les indemnisations nécessaires en cas de sinistre, mais également le propriétaire, les voisins et / ou les tiers… En d’autres termes, il s’agit d’être prévoyant face à la survenue d’un sinistre habitation. De quoi s’agit-il ?

Qu’est-ce qu’on entend par sinistre habitation ?

Le contrat d’assurance habitation (et tout contrat d’assurance d’ailleurs) prévoit certaines circonstances qui, si elles surviennent, entraînent l’obligation de la compagnie d’assurance concernée d’effectuer les indemnisations convenues. Lesdites circonstances, c’est ce qu’on appelle dans le vocabulaire juridique : les sinistres. En matière d’assurance habitation pas cher, ils sont nombreux, l’assuré pouvant choisir les garanties selon ses besoins.

Notons que deux cas se distinguent. Premièrement, c’est l’assuré qui est victime du sinistre : il est alors le bénéficiaire des indemnisations. Deuxièmement, l’assuré est le responsable du sinistre : la compagnie d’assurance prend en charge les dommages à sa place.

Les sinistres habitation les plus courants

En fonction des risques encourus, l’assuré peut se protéger de divers sinistres concernant son habitation. Voici les plus courants.

Le dégât des eaux :

Le dégât des eaux fait partie des sinistres les plus fréquents. Il peut s’agir d’une fuite d’eau, d’une infiltration d’eau dans la façade, d’une inondation, ou encore d’une rupture de canalisations. Tout le monde peut en être concerné et il vaut mieux être prévoyant, les dommages, donc les frais, pouvant être assez conséquents.

Le bris de glace :

Ce type de sinistre peut résulter de deux facteurs : un accident ménager ou une tentative de cambriolage. Dans le premier cas, l’assuré, ou un autre occupant de la maison, tondait par exemple la pelouse quand un caillou s’est projeté sur une vitre. Dans le deuxième cas, la couverture concerne le bris de glace si le cambriolage en est resté à la tentative. Si celui-ci a abouti, il s’agit de la garantie couvrant le vol, comme nous allons le voir ci-après.

Le vol, le cambriolage et les actes de vandalisme :

Même si le vol, le cambriolage et les actes de vandalisme figurent parmi les sinistres les plus courants, les risques ne sont pas les mêmes pour tout le monde, selon la situation. En tout cas, essentiellement concernant le vol et le cambriolage, il faut savoir que certaines conditions peuvent être exigées par la compagnie d’assurance pour bénéficier des indemnisations. N’hésitez donc pas à bien vous renseigner et lisez bien votre contrat d’assurance habitation. L’assureur peut par exemple exiger que les fermetures soit à 3 ou 5 points, que des systèmes d’alarme soient installés, etc.

L’incendie :

L’incendie fait partie des évènements malheureux de la vie, dont les coûts des dommages peuvent être les plus conséquents. Pire, le feu peut atteindre les habitations voisines. Dans ce cas, comme nous avons vu plus haut, l’assuré est à la fois victime et responsable du sinistre.

Les sinistres liés aux catastrophes naturelles :

Le Code des assurances nous éclaire d’une manière précise sur ce qui est pris en compte. Sont considérés : « les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l’intensité anormale d’un agent naturel lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n’ont pu empêcher leur survenue ou n’ont pu être prises ».

Malheureusement, les sinistres liés aux catastrophes naturelles se multiplient également. Là aussi, il vaut mieux être prévoyant et prendre les garanties nécessaires dans votre contrat d’assurance habitation, selon la localisation de votre logement, le climat, l’environnement… Vous pouvez vous protéger contre les sinistres liés au gel, à un tremblement de terre, à une inondation, à une avalanche, à une tempête, etc.

Les dommages causés aux tiers

Comme évoqué plus haut, vous pourriez être le responsable d’un sinistre, et non « toujours le victime ». Lors d’une tempête par exemple, votre gouttière s’est détachée et emportée par le vent, elle a brisé le parebrise de la voiture de votre voisin. Ici, c’est la garantie responsabilité civile de votre contrat d’assurance habitation qui couvre le sinistre.

Que faire en cas de sinistre ?

Que vous soyez victime ou responsable d’un sinistre, vous devez en faire une déclaration auprès de votre assureur et ce, idéalement par lettre recommandée avec accusé de réception. Dans tous les cas, il vous faut alors être assez réactif, car il y a un délai à ne pas dépasser. D’ailleurs, ce délai qui peut changer selon la nature du sinistre, donc lisez bien votre contrat d’assurance